Lee Nyar un petit chinois du Grand Bornand qui fréquenta jadis l’école de Mabukoo Monkey, idolâtre la Fée Nyass.
Elle, elle dit tout le temps : "C’est moi qui l’a Fée". Lee Nyar lui comprend, C’est moi qui ? la Fée !
Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais bon je suis pas borgne, je vois bien que c’est un dialogue de sourd à faire pâlir les morts…
En parlant de ça, Lee Nyar pensait encore jusqu’à hier, que Jésus était mort d’un cancer. Alors que c’est Jeanne D’Arc qui fumait trop. La Fée Nyass s’était brûlé les cheveux hier en s’endormant devant une bougie musicale. Elle s’était exclamée : "Merde comme Jeanne D’Arc !" Cela aurait pu mettre la puce à l’oreille de Lee Nyar. Non !
Lee Nyard qui par ailleurs a un petit frère appelé Stee Nyar, que tout le monde surnomme Stee Diot car il a séjourné quelques semaines au Petit Bornand. À cette époque, il portait des robes dites lochons, parce qu’elles moulaient bien les seins les robes lochent.
Stee Diot passe donc ses journées à envoyer des SMG et à mille lieux de l’orthographe, il parle même en SMG.
J do bert, par exemple veut dire, je dors chez Bertrand, évident, non ?
Stee Diot donc envoya inévitablement un SMG à la Fée Nyass, qui disait. "Suc ma bit po la st vallent", ce qui voulait dire bien sûr "ça va ? qu’est ce tu fais pour la Saint-Valentin ?
Lee nyar fou de jalousie offrit une bière à Stee Diot et mis un bourre pif à la Fée Nyass, qui d’une élégante femme noire se transforma en boudin blanc, le plat préféré des Nyars. Ils se mirent à table et dégustèrent la Fée Nyass.
Alerté par le curé du village Sir Ouilson "les cloches", un curé anglais qui ne panne rien en français et qui pense qu’au pinard. Le commissaire de la petite bourgade fit très vite irruption chez les frères chinois.
Lee Diot engage la conversation,
"Vous prenez bien un thé commissaire Crépin ?"
Le commissaire de lui répondre,
"Non merci, avec un T je deviens le commissaire Crétin, mais par contre vous auriez du boudin blanc, s’il vous plaisait."
Donc voilà, un idiot et un bourre pif, une faigniasse et du boudin, un ignare et une bonne bière, nous ont permis de passer un bon ptit moment, non ?
C’est l’automne, on entend dans la cheminée la fumée qui résonne, les fourmis attendant la neige qui chantonnent cette chanson bien connue «tiens, je mangerais bien une pomme».
