La révolution des chaises
Depuis le temps où je vous en parle, voilà un petit extrait de "LA RÉVOLUTION DES CHAISES".
Comprenez que je ne peux pas dévoiler le texte dans son intègralité. Je vous présente quand mème Popaul un des héros de cette nouvelle.
"Si seulement les chaises prenaient le pouvoir, on pourrait écouter à la radio du Rock’in Chair pensait Clic-clac.
Juste en bas dans la rue, il pouvait entendre Popeye, un petit grain galet, aider un gros costaud à garer sa voiture en marche arrière. Popeye lui disait "braque et r’cule !".
Plus loin, dans le parc une mama égyptienne reluquait une momie africaine se disant qu’elle aimerait être à l’époque où les momies étaient en vie…
Sur un banc, près de là un ancêtre de Jésus lisait l’avenir dans les boules de pétanques, sifflotant un air de Serge "le Dalaï-Lama". Il disait toujours, "quand les voitures auront des roues un de mes descendants inventera le pneu-clou", il était aussi persuadé qu’en matière de soutient gorge le cœur croisé ne serait qu’un prétexte.
Mais revenons donc à nos fauteuils, et pour mieux comprendre cette histoire il faut revenir à l’âge de pierre. Pierre Metlefeu avait tout juste 20 ans quand il inventa un barbecue d’intérieur avec évacuation des fumées par un tuyau, mais il pensa à l’époque que ce serait trop dur pour l’acheminer.
Mais revenons plutôt à nos strapontins. Clic-clac était bien embarrassé car regardant et écoutant autour de lui, il l’aimait finalement bien sa petite vie tranquille et, avec cette révolution, il se trouvait un peu le cul entre deux chaises, lui il voulait juste partir à la mer, mais on sait toujours c’qu’on perd.
Clic-clac aimerait une petite femme style anglaise qui s’apellerait chair, mais en Angleterre, là-bas la vie et plus chère, il pourrait en trouver une pas chère, mais une chair pas chère n’est pas une bonne chair et lui voulait que sa chère fasse la bonne.
Mais voilà, même les bancs publics (où avaient pour habitude de se bécoter les amoureux) s’étaient ralliés au mouvement, ils s’étaient même syndiqués, leur représentante Josette Bavette était absoluement contre les génies en transe qui bouffaient du maïs, elle avait été nommée chef du syndicat au tirage au sort de la chaise musicale. Son mari un illustre canapé qui habitait Con, vers Tible, sortait tout juste d’une opération de regarnissage de mousse. Il croyait qu’on l’avait bien mené en bateau avec cette garnison de mous."
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