1 avril 2007

L'Expédition

ALLO, Salut, je vous passe comme promis un petit coup de fil du nord est de l’inde africain. Nous nous sommes posé ce matin sur le tout Nouvel aéroport de cinq mande ou, avec Brigitte et sa copine Djaz.
Nous sommes déjà monté dans la nuit avec nos valises au premier camp de base reculé, la température est descendue à moins quatre vingt six degrés ou de force jusqu’en plaine et, dès le petit matin, ça remonte très vite à moins quatre-vingt-cinq. Il fait assez bon, mais l’air est un peu sec, pourvu qu’il pleuve un peu car les femmes sont obligées d’humidifier la tente constamment et moi de manger des oignons pour ne pas chopper les astéroïdes. Lors de notre dernière expédition, elles suçaient des esquimaux pour lutter contre le « mâle des glasses »
.
Nous devrions atteindre le sommet demain si le syndicat des Sherpas arrête la grève, ils revendiquent plus de cabines téléphoniques aux camps de base.
Nous avons besoin de deux cent Sherpas pour monter l’échelle, elle est composée de 200 sections de 40 mètres de long, assemblée elle fera donc 8000 mètres, vu que le sommet où nous allons est déjà à 8000 mètres nous serons les premiers à faire un 16000.

J’espère qu’il fera beau pour voir la lune de plus près. Pour des raisons des sécurité, on peut monter à un seul à l’échelle alors nous nous succèderons pour gravir les échelons à partir de huit heure du matin, hé oui en expé faut savoir se lever tôt.

Ce projet d’expé est né un soir où Djaz, Brigitte et moi faisions une observation importante pour notre développement, « les enfants boivent de moins en moins de lait de chèvre ».
Si on bosse un peu ici et si on vend aux enchères les snow-boards et les combinaisons grand froid (laissés là par une expédition bourgeoise chamoniarde).

Dès notre retour à Chambéry ont achètera une chèvre ou deux, mais sans perdre de vu que cette expé a pour vocation de créer des vocations afin qu’un jour des plus jeunes puissent envoyer des 20 000, des 30 000 et pourquoi pas des 50 000 ! bon en attendant, je vous appelle demain j’ai demandé a un chinois en vacance ici de me fabriquer une rallonge de cabine téléphonique.

ALLO !Salut je n’ai pas pu appeler avant, la cabine est toujours occupée, les quarantes sherpa n’arrêtent pas d’appeler leurs femmes, vu qu’ils en ont tous deux ou trois c’est un peu le bordel. Maintenant il fait très beau, mais il y a cinq minute nous avons essuyé une sacrée tempête de sable, nous avons par ailleurs perdu trois membres de l’expédition, heureusement c’est des Sherpas. Mais ça veut dire que trois d’entre eux devrons porter deux sections d’échelle chacun, apriories personne ne l’a fait avant ça rajoute du piment à l’expé.
À propos des Sherpas ils ont arrêté de faire la grève car leur chef José bovin (un Portugais qui a colonisé « cent francs six coups » un petit village adossé à la colline où l’on vient a pied, tous ces habitants possèdent un grand… Nez…), Donc Rossé comme il se fait appeler à oublier la raison de la grève.

L’échelle se monte petit a petit et tout à l’heure un Sherpa nous a fait une grosse frayeur, il est tombé de celle-ci qui a ce moment atteignait déjà 5000 mètres, heureusement il était qu’au premier barreau. Autrement Djaz et Brigitte génèrent des émeutes à chaque foi qu’elles s’entrainent car elles montent en jupe avec juste un djean’s dessous. Du coup pour éviter toutes émeutes intempestives je leur brade les combis grand froid…

20 euros reviendrons directement à l’association « du lait de chèvre pour les enfants » et 900 euros pour moi puisque c’est moi qui les est trouvées.bon, j’appelle tout à l’ heure, j’ai un double appel.


ALLO ! salut, ça y est, je monte, j’ai déjà fais 3847 mètres, mais j’ai fait une pause clop au milieu, j’ai récupéré un peu d’avance sur le retard dû aux grèves. En partant en bas, j’avais un peu la tète dans le cul à cause d’hier on a un peu fêté notre départ à l’alcool de YACK("yack, iac y a que "un pote Kambodien en vacance par là, on en voit pas mal ici), après ont eu plus de bougies alors on est aller jouer au foot avec des boîtes de conserve. Brigitte et Djaz étaient dans les cages putain se qu’elles ont pris « grave ».
C’est pour ça, ce matin, j’ai la tète dans le cul, mais pas dans le mien !

Brigitte est donc parti en première de cordée à cinq minute pile Djaz lui a pressé le pas mais d’un pas, pas pressé puis ce fut mon tour.
Brigitte a glissé sur des nouilles chinoises sûrement laissées là par un Sherpa lors du casse-croûte, elle vint pauser son cul dans la Tête de Djaz qui vint a son tour me mètre le siens dans la mienne et vis et versa. Voilà depuis je monte en tète.
Ho ! à l’heure ou je vous parle, j’aperçois le sommet, c’est super beau, mais notre météorologue Guy James tamère aurait quand même pu nous dire qu’il y avait une éclipse, on voit comme dans le cul d’un noir.
Je vais tout de même pas mètre la tète dedans je suis même pas sûr d’être au sommet.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Z'auraient du emmener encore plus d'échelles